Recruté en Chine et plus précisément à Shanghai, Francis Gillot a tenu à remettre quelques pendules à l’heure avant de partir vers l’Asie. Et l’ancien entraîneur de Bordeaux s’est attaqué à deux consultants vedettes, Pierre Ménès et Christophe Dugarry qui selon lui savonnent la planche de certains techniciens pour des raisons pas toujours franches. Dans la Voix du Nord, Francis Gillot vide copieusement son sac.
« Dugarry a dit que j’étais dépressif, tout le monde a suivi. Ma famille, mes amis, mon staff n’en revenaient pas. Je suis tout l’inverse. C’est vrai que je n’ai pas envie de sourire à certains journalistes. Je ne suis pas hypocrite. Après, Dugarry, tu comprends en fin de saison qu’il voulait placer son copain Zidane à Bordeaux. Donc il fallait que je dégage. Ménès, lui, c’était Gourcuff qu’il voulait placer (…)Trop de choses dans l’environnement me dégoûtent. Les entraîneurs qui ont des copains à Paris peuvent être derniers, tout va bien. J’ai horreur du copinage ! C’est trop voyant. Je vois Cartier, Der Zakarian faire du super boulot, on n’en parle pas. Ils ne squattent pas à Paris… Girard et Dupraz se font attaquer, car ce sont des grandes gueules, comme moi », fait remarquer, dans le quotidien nordiste, Francis Gillot, qui sait qu’il risque de prendre cher en réponse à ses propos.