Gilles Favard connaît la musique, et le Spectre n'a aucun mal à vivre les critiques qui lui tombent dessus lors de ses sorties spectaculaires dans L'Equipe du Soir. Mais il a moins bien vécu d'avoir été suspendu d'antenne à trois reprises.
Cette semaine, l’émission L’Equipe du Soir fêtait son 3.000e numéro et à cette occasion Sébastien Tarrago a réalisé un petit documentaire sur le rendez-vous quotidien présenté par Olivier Ménard. L’occasion de découvrir les coulisses du talk-show uniquement consacré au sport et qui existe depuis 2008. Parmi les consultants et journalistes qui participent à l’Equipe du Soir, il y en a un qui à l’art de mettre en feu les réseaux sociaux tant ses prises de position sont souvent radicales et ne laissent pas la place au débat, il s’agit bien évidemment de Gilles Favard. Et dans le documentaire, on a les explications de ses trois absences longue durée ces dernières années. Si on savait que celui qui est surnommé Le Spectre avait été viré suite à une explication brutale et peu courtoise en 2017 avec Yoann Riou, lequel avait ensuite confié sur Twitter que Gilles Favard « avait menacé verbalement de lui taper sur la gueule ». Une accusation qui avait fait du bruit, et a donc valu 4 mois de mise à l’écart de l’émission pour l’ancien conseiller sportif du FC Nantes. Mais, cela n’a pas été la seule sanction intervenue depuis que Gilles Favard fréquente ce plateau, puisqu’on a appris qu’il avait également pris 3 mois de placard en 2016 pour avoir qualifié Hirokhi Sakai, alors à l’OM, de « vendeur de sushis », et ensuite un mois en 2021 après avoir lancé, avant le dernier Euro, que « les Belges parlent beaucoup, mais qu’encore une fois ils allaient rentrer rapidement chez eux manger des frites ».
Gilles Favard avoue une erreur sur L'Equipe du Soir
C’était la 3000ème de @lequipedusoir ! 🎂🔥🥳 Joyeux anniversaire Mémé. Une joie de faire partie de la bande, une émission que l’on aime regarder...Bref, c’est très chouette 😁 pic.twitter.com/f8Nr3GQWVc
— Carine Galli (@CarineGalli) February 22, 2022
Interrogé sur ces sanctions, Gilles Favard a reconnu qu’il regrettait l’accrochage avec Yoann Riou, mais estimait injuste d’avoir été écarté lors du dernier Euro pour sa remarque sur la Belgique. « Sur ces trois histoires, j’en ai regretté une, mais pas les deux autres. Celle de la Belgique m’a énormément marqué parce que je trouve que c’est une injustice sans nom. L’altercation, c’est tout ce que je regrette. Mais bon on me prend pour mes connaissances footballistiques et les mots que je peux dire ou les images que je peux donner. Donc vendeur de sushi n’est pas raciste, pas plus que ma sortie sur la Belgique. J’ai été étonné d’être aussi connu en Belgique (sourire) », a confié Gilles Favard. Pour Olivier Ménard, cela fait partie du personnage et il faut s’y faire. « Gilles, tu le regardes et tu te demandes ce qu’il va sortir et même lui doit se le demander. Il a déconné il a été sanctionné, voilà », a reconnu le présentateur de L’Equipe du Soir.