Dans le viseur de l’UEFA en raison de leurs déficits, le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille sont sanctionnés. Les deux pensionnaires de Ligue 1 ont reçu des amendes pour non-respect des règles du fair-play financier.
Le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille n’échappent pas à la sanction. En juin dernier, L’Equipe révélait que l’UEFA avait demandé des informations supplémentaires sur les comptes d’une trentaine de clubs, y compris les deux écuries de Ligue 1. Résultat, ces dernières n’ont pas convaincu l'instance de contrôle financier des clubs. En effet, l’ICFC leur a infligé un accord de règlement, autrement dit des sanctions étalées dans le temps. Il ne s’agit pour le moment que de pénalités financières.
Fair-play financier : l'OM et le PSG rattrapés par l'UEFA
— L'ÉQUIPE (@lequipe) August 19, 2022
En dehors des clous du fair-play financier, Marseille et le PSG sont sous le coup d'amendes. Ils ont trois ans pour redresser progressivement la barre sous peine d'être plus durement pénalisés https://t.co/ulBMD5jzyU pic.twitter.com/7KG8rvaFSF
Mais en cas de non-respect de l’accord, les punitions pourraient devenir sportives, prévient le quotidien sportif. Il faut dire que le Paris Saint-Germain dépasse les 30 millions d’euros de déficit autorisé sur trois exercices comptables. Le club de la capitale, comme l'Olympique de Marseille dont le déficit serait moins important, peuvent toujours tenter de contester les décisions prises. Un appel devant l’ICFC reste possible, ainsi qu’un éventuel recours de le Tribunal administratif du sport (TAS). Mais les deux formations françaises, qui devront donner une réponse la semaine prochaine, s’exposeraient à des sanctions plus lourdes.
Le PSG conteste
Pour le moment, le club phocéen n’a pas souhaité commenter sa sanction auprès du média. Mais de son côté, le champion de France « désapprouve les analyses » et s’estime en mesure de les faire corriger en soulignant notamment un contexte particulier en France. « Personne d'autre n'a eu de Mediapro. Il y a eu l'arrêt du Championnat (en avril 2020, à cause du Covid-19) et la Ligue 1 a des charges sociales beaucoup plus élevées qu'ailleurs », s’est défendu le Paris Saint-Germain, qui n’aurait que peu de chances de convaincre l’UEFA.