Avec 2,5 millions d'abonnés à son compte Twitter, Pierre Ménès doit peser ses mots, surtout lorsqu'il égratigne la police, avant de reconnaît qu'il s'était mal fait comprendre.
Dans la foulée de l’interdiction et de l'annulation d'un arrêté préfectoral interdisant le port du maillot du PSG dimanche à Marseille, certains supporters ont fait remarquer que le week-end prochain, il en sera de même pour les fans de l'OM qui voudraient porter la tunique phocéenne à Brest au moment du match entre le club breton et Marseille. Interrogé, via les réseaux sociaux sur cette décision prise en Bretagne, qui n'est pas une grande première en France puisque chaque saison c'est très souvent le cas, Pierre Ménès a d'abord mis en cause le travail des forces de l'ordre. Mais face aux réponses de certains de ses followers, le consultant de Canal+ a reconnu sans détour que son message initial n'était pas réellement judicieux et encore moins représentatif de ce qu'il voulait dire.
A la base, Pierre Ménès n'avait pas tergiversé à cette situation pour les supporters. « Affligeant. La police démissionne et n’assume plus son rôle de protection et si besoin de répression. Mais y a pas besoin du foot pour constater ça, avait d'abord lancé Pierre Ménès, avant de remarquer, et d'assumer le fait qu'il s'était trompé de cible dans cette histoire. J’aurai dû dire on bâillonne la police (...) Mon tweet n’était pas contre la police bien au contraire. J’en ai marre qu’on la laisse pas agir. Je me suis mal exprimé. » De quoi provoquer des commentaires toujours violents à son encontre, tandis que ses fans venaient au soutien. Twitter en 2020 quoi.
Mon tweet n’était pas contre la police bien au contraire. J’en ai marre qu’on la laisse pas agir. Je me suis mal exprimé
— Pierre Ménès (@PierreMenes) August 22, 2020