Un mois et demi après avoir rencontré Mustapha Zouaoui à Marseille, L'Equipe publie ce matin une interview de celui qui est impliqué directement dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena et se retrouve mis en examen pour chantage. Et Zouaoui ne semble avoir qu'une mission, dédouaner totalement Karim Benzema dans ce dossier, n'étant pas loin de dire que l'attaquant français du Real Madrid était le seul à avoir essayé de défendre le joueur de l'OL. Actuellement en prison pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire dont il faisait l'objet, il explique que les footballeurs sont coutumiers de ce genre de vidéos et que celle de Mathieu Valbuena a été vu par beaucoup de joueurs. Y compris par des internationaux tricolores qui voulaient pourrir le milieu de terrain. Pathétique...si c'est vrai.
« Benzema est grave fâché contre moi. Il sait que je n'ai pas fait ça exprès, pour le mettre dans la merde. Je ne savais pas qu'on était suivis, sur écoute. La vraie injustice, c'est qu'il a trinqué, alors que... (Silence.) Cissé a vu cette vidéo, la moitié de l'OM l'a vue. Des internationaux qui jouent dans toute l'Europe l'ont vue. La juge m'a demandé des noms. J'ai dit : "Non, tout sort dans la presse. Je travaille avec eux, si je donne leur nom, c'est fini, le cercle de confiance est brisé." Elle me dit : "Si vous ne donnez pas de noms, je ne pourrais pas poursuivre." Je lui réponds : "Madame la juge, ça m'arrange." Elle me dit : "Vous me parlez de Karim, c'est lui que je veux." Je réponds : "Karim n'a rien à voir avec ça." Si Nasri a quelque chose à voir ? Nasri déteste Valbuena, il en rigolait, oui, le reste il s'en fout, il n'a pas le temps pour ça. Les joueurs en général voulaient que la vidéo sorte parce qu'ils n'aiment pas Valbuena. Certains joueurs qui disputent l'Euro avec les Bleus m'ont dit : "Fais quelque chose, sors là, tiens, je connais tel journaliste qui va la sortir". Benzema n'a jamais eu la vidéo en main, contrairement à d'autres », explique Mustapha Zouaoui, qui devrait en savoir plus sur la décision des juges à la rentrée. Reste tout de même à savoir si cette version des faits est sincère, mais c’est la justice qui le dira.