La nuit n'a pas permis d'arrêter ou de neutraliser le terroriste qui a frappé à Bruxelles ce lundi soir, faisant au moins deux morts en visant volontairement des supporters suédois en marge du match face à la Belgique.
Le parquet fédéral belge a pris la parole au coeur de la nuit pour faire le point sur l’attentat perpétré à Bruxelles, en marge du match de football entre la Belgique et la Suède. Le décès de deux supporters suédois, qui ont été visés parce que Suédois selon la vidéo explicative du terroriste, a été confirmé. Avec de plus un blessé grave, toujours concernant un homme suédois. L’auteur de ces atrocités, un homme tunisien de 45 ans qui avait demandé l’asile en Belgique en 2019, est toujours en fuite, après avoir été aperçu à plusieurs endroits sur un scooter, armé, et avec un gilet fluo qui est aussi porté par de nombreux professionnels de sécurité, de travaux ou de forces de l’ordre, ce qui sème la confusion.
Des perquisitions mais pas d'arrestations
Belgique-Suède : L'UEFA sort du silence https://t.co/TJCDOUqiXX
— Foot01.com (@Foot01_com) October 16, 2023
Les faits se sont déroulés à 19h00 lundi soir, mais les autorités ont pris la décision de faire tout de même débuter la rencontre, afin de garder les 35.000 spectateurs en sécurité dans l’enceinte du Roi-Baudouin. L’évacuation a eu lieu après minuit, dans le calme et sous contrôle de sécurité. Le procureur fédéral a fait savoir que l’enquête était déjà en cours et que sept personnes étaient sous surveillance, sans pouvoir dire à l’heure actuelle s’il s’agit de réels complices. Des perquisitions ont eu lieu dans la nuit dans plusieurs points du pays en lien avec cette attentat. Y compris à Schaerbeek, une commune proche de Bruxelles où il avait élu domicile. A 7 heures du matin, l’homme qui était connu des services de police et était fiché pour sa radicalisation, était toujours activement recherché par les autorités, a fait savoir le Premier Ministre de la Belgique.