Le football est régulièrement l'objet de critiques plus ou moins sévères, sur différents aspects souvent éloignés du sport mais plus liés à l'attitude des footballeurs ou au business. Et, surfant sur l'actualité récente de la délégation française aux Jeux Olympique de Rio (exclusion d'un tennisman, règlement de compte dans la natation...), Denis Balbir fait remarquer que le football n'a pas l'exclusivité des gros bugs, même si sa popularité en fait une cible plus facile.
« Que n'a-t-on pas entendu sur le football depuis tant d'années… Les enfants gâtés. L'argent, le sexe, les dérapages. Pour certains, on est presque heureux pour eux qu'il existe des dérives dans le sport le plus populaire qui soit. Sinon quoi dire ? Quoi écrire ? Quoi faire ? Cracher sur le ballon rond et sur son fonctionnement, cracher sur les salaires mirobolants des stars ou des starlettes (…) Ah, horrible football peuplé de nouveaux riches sans cervelle loin derrière les intellos du tennis, du golf ou de la Formule 1. Chaque sport a ses héros et ses dérives, des clichés ou des images qui ont la peau dure, comme celle du serpent. Et puis, arrivé, après un bel Euro 2016 en France au cours duquel on a craint tous les jours qu'un drame intervienne, voilà donc ces Jeux Olympiques de Rio (…) « Il pisse violet » : ces quelques mots de Camille Lacourt envers le nageur chinois, Sun Yang, ont eu un effet dévastateur sur l’ambiance au sein du Club France. Et en plus, Yang et Lacourt ne participaient pas à la même course… Qu’elle soit empreinte ou non de vérité, cette phrase en dit long sur l'atmosphère qui règne au Brésil, au moins chez les Bleus. Et encore, je vous passe les sports où on s'endort devant la télé… Je m'arrête deux secondes sur le cas du tennisman Benoît Paire, exclu de l'équipe de France et heureux de l'être. Imaginez un tel scénario à l'Euro dans la bande de Deschamps… Un séisme aurait vite remplacé les petites vagues faites par l'un des membres du tennis français. Un tennis français qui a plus ou moins, depuis les frasques de Noah, toujours eu plus d'excuses, voir même de tendresse que pour des footeux, rois de l'indiscipline… », écrit, sur Yahoo, Denis Balbir, agacé de voir le football toujours pointé du doigt, là où d’autres bénéficient d’une totale immunité.