Aux Etats-Unis, Thierry Henry met la France dans l’embarras

Aux Etats-Unis, Thierry Henry met la France dans l’embarras

Sur le plateau de la chaîne américaine CBS Sports mercredi, Thierry Henry a conclu l’émission consacrée à la soirée de Ligue des Champions avec un message de soutien à la Guadeloupe et à la Martinique. Le Français d’origines antillaises s’est directement adressé aux autorités concernant la hausse des prix.

Thierry Henry avait un message à faire passer. Habitué à plaisanter aux côtés des consultants Jamie Carragher et Micah Richards, l’ancien attaquant des Bleus a cette fois conclu l’émission de la chaîne CBS Sports sur un sujet beaucoup plus sérieux. Le Français, né d’un père guadeloupéen et d’une mère martiniquaise, s’est directement adressé aux autorités de l’Hexagone afin de les alerter sur l’augmentation des prix aux Antilles. « C'est un message de soutien pour les gens en Guadeloupe et en Martinique », a commencé Thierry Henry en conclusion de la soirée de Ligue des Champions mercredi.

Thierry Henry alerte la France

« Je ne sais pas si vous le savez, mais la vie est chère en Martinique et en Guadeloupe. C'est la France, au passage. Ce n'est pas un Etat géré par la France, c'est la France, a insisté le champion du monde 1998. Les prix des produits alimentaires dans les magasins sont de deux, trois, quatre ou cinq fois plus chers qu'en métropole. Par exemple, une bouteille d'huile en France coûte neuf euros. En Guadeloupe, c'est 17 ou 16 euros. Je voulais donc envoyer un message de soutien. S'il vous plaît, ça suffit maintenant. Baissez les prix car les gens ne peuvent pas vivre et gagnent moins aussi. »

Puis l’ex-sélectionneur de l’équipe de France Espoirs a terminé avec une phrase en créole. « Donc comme on dit au pays : "tenez bon, ne lâchez pas. Vous savez déjà, force !" », a lancé Thierry Henry en espérant que sa notoriété et la popularité de l’émission américaine mettront en lumière la situation aux Antilles où, selon l’Insee, les produits alimentaires sont en moyenne 42% plus chers qu’en métropole.