Alors que la Ligue de Football Professionnel vient de valider l’utilisation de l’assistance vidéo pour l’arbitrage en vue de la prochaine saison en Ligue 1, Christophe Dugarry a livré son ressenti... négatif.
Ce jeudi, le Conseil d’Administration de la LFP a tranché dans le vif du sujet. Dès le mois d'août 2018, les arbitres de Ligue 1 utiliseront la vidéo pour prendre certaines décisions, à propos d'un but marqué, d'une situation de penalty, d'un carton rouge direct et pour vérifier l’identité d’un joueur sanctionné. Si cette assistance doit surtout permettre aux hommes en noir d'avoir un appui dans leurs décisions, elle ne fait pas encore l'unanimité au sein du football français. Et ce n'est pas Christophe Dugarry qui dira le contraire...
« Je n’étais pas pour la vidéo, j’étais plutôt pour l’essai de la vidéo. Et en fonction de ces essais, il fallait prendre les décisions pour faciliter le travail des arbitres, pour pacifier les stades en cas de contestation, pour éviter la polémique, pour que notre football avance, et pour que notre sport aille mieux. Mais aujourd’hui, l’utiliser alors que rien n’est réglé, c’est trop tôt. Aujourd’hui, on ne peut pas utiliser la vidéo dans le football ! On nous parle de quatre cas. Il y en a au moins un qui ne devrait pas être soumis à la vidéo, car c'est trop tôt. Les penalties, c'est toujours de l’appréciation. Le mec dans le camion ne va pas décider à la place de l'arbitre. Pour moi, ça doit uniquement être l'arbitre qui doit demander la vidéo. Au lieu d'aider l'arbitre, on va lui mettre une pression supplémentaire... Il faut la vidéo pour régler les problèmes, si ça ne les règle pas, ce n'est pas la peine. Là, on se précipite. On est en train de foncer dans un mur. C'est dommageable », a lancé, sur RMC, Dugarry, qui estime donc que l'arbitrage vidéo va faire un bide en France, alors que les débuts de la VAR ont été très contrastés en Allemagne et en Italie.