Du haut de ses 35 ans, Nicolas Anelka était jusqu'en décembre dernier entraîneur-joueur du club indien de Mumbai, preuve s'il en est de sa passion du football, mais également de sa capacité à toujours gagner sa vie grâce au sport qu'il l'a rendu célèbre. Car, se confiant à France-Football, l'enfant terrible du football français ne cache pas son souhait d'accumuler le plus d'argent possible afin de ne pas connaître des soucis à l'avenir. Une prise de position très claire et est argumentée.
« La réussite professionnelle ne consiste pas à être à l’abri maintenant ou sur cinq, dix, quinze ans après sa carrière, mais durant toute sa vie et pour les générations à venir. Je travaille pour faire en sorte que ce soit le cas. Avez-vous déjà vu un homme d’affaires dire qu’il ne fait plus rien à trente-six ans ? Moi, jamais. En revanche, je connais des joueurs en grande difficulté dix ans après avoir raccroché les crampons. Personne n’est à l’abri. Gagner de l’argent en faisant du foot au haut niveau, c’est facile. Mais, pour être à l’aise par la suite, il faut savoir comment utiliser au mieux son patrimoine. Car, même si l’argent contribue au bonheur, il ne représente rien comparé à la compréhension du vrai but dans notre vie », confie Nicolas Anelka, qui doit avoir tout de même de belles économies s’il a géré de bonne façon les salaires encaissées lors de ses belles années de joueur, on parlait alors de plusieurs millions d’euros par an. De quoi voir venir.