Alors que l’affaire Hamraoui a de nouveau basculé lundi avec une possible implication d’Eric Abidal, Aminata Diallo semble maintenant hors de cause. La joueuse du PSG doit se remettre d’une violente campagne médiatique dont les coupables sont connus pour Pierre Ménès.
En une semaine, les noms de Kheira Hamraoui et d’Aminata Diallo sont désormais bien connus dans l’opinion publique française. L’agression de la première a fait la une de la presse française tout comme les accusations contre la seconde, suspectée d’abord du méfait avant d’être disculpée. Au moment où l’affaire bascule vers la piste d’Éric Abidal et d’une possible affaire privée, Aminata Diallo est encore ébranlée par sa récente médiatisation. Accusée d’agression, de mauvaises fréquentations, d’un comportement détestable, la joueuse du PSG doit digérer les répercussions du traitement médiatique qui ont laissé des traces chez elle comme dans le vestiaire parisien. Pierre Ménès a tenu a prendre sa défense, dans une affaire où Diallo a été condamnée plus rapidement que la justice par les médias français, dont l’un d’eux est dans le viseur de l’ancien consultant de Canal+.
Au sujet de la garde à vue d’Aminata Diallo les officiers de la pj sont convaincus de son innocence . La piste de la rivalité sportive est totalement écartée. On s'oriente plus sur une affaire privée #nejamaisparlertropvite
— Pierre Ménès (@PierreMenes) November 12, 2021
L’Équipe a jugé bien vite Diallo
Dans une vidéo questions-réponses sur son site Pierrotlefoot, Ménès a explicité le premier tweet qui faisait mention d’un #nejamaisparlertropvite le 12 novembre dernier. Pour lui, l’Équipe n’a clairement pas respecté la présomption d’innocence et sali un peu vite la réputation d’Aminata Diallo. « Les infos que j’ai, c’est que tu fais rarement 39 heures de garde à vue et que tu en sors sans être inquiété. De toute façon, il est évident que dans cette affaire, on s’oriente vers une affaire d’ordre privé dans laquelle Aminata Diallo n’est pas concernée. Mais au-delà des dégâts presque irréparables qu’ont été commis contre cette joueuse, on va encore une fois s’étonner de la présomption d’innocence en France. Je suis scandalisé de la couverture du journal l’Équipe de cet état de fait qui a clairement désigné Amitana Diallo comme la coupable. Il y a eu un papier sur la personnalité d’Aminata Diallo où elle était présentée comme une fille à problèmes qui avait été viré de Lyon. Ce n’est pas bien », a t-il indiqué avant d’enfoncer le clou sur Twitter après les révélations sur Éric Abidal.
L’Equipe qui laisse ouvert les commentaires sur la garde à vue d’Aminata Diallo mais qui les verrouille lorsque l’affaire s’oriente autour d’Eric Abidal.
— Pierre Ménès (@PierreMenes) November 16, 2021
Une autre vision de la démocratie
Pierre Ménès garde un profond ressentiment à l’égard du journal et de la presse en général. Ceux-ci avaient relayé son comportement au sein du service des sports de Canal+, notamment envers Marie Portolano. Des accusations qui avaient conduit à son départ de la chaîne.