Jusqu'ici assez discret sur l'affaire de la sextape mêlant Mathieu Valbuena et Karim Benzema, Didier Deschamps a estimé que les deux internationaux français étaient plus ou moins des victimes dans cette histoire-là...
Depuis pratiquement deux mois, l'affaire de chantage à la vidéo intime de Mathieu Valbuena fait la une de l'actualité football, et même hors football. Cette histoire fait du bruit tout simplement parce qu'elle implique deux joueurs de l'équipe de France, avec Karim Benzema. Alors que la justice est en plein travail pour faire la lumière sur cette affaire, l'attaquant madrilène n'est plus sélectionnable jusqu'à nouvel ordre, et ce depuis le 10 décembre dernier. En attendant le fin mot de l'histoire, Didier Deschamps reste dans l'expectative, alors que l'Euro 2016 en France pointe le bout de son nez...
Le sélectionneur, ne voulant froisser aucun des deux hommes, ne prend pas parti pour le moment, même s'il juge Valbuena comme la principale victime. « Je n'ai pas à défendre Valbuena, car il n'est accusé de rien. J'ai échangé avec lui dès le début, j'ai pris certaines décisions en novembre et je lui ai encore parlé depuis. Donc je pense l'avoir soutenu. Ensuite, on entend tout et n'importe quoi. Mathieu est victime, il a décidé de porter plainte. Ce sont forcément des situations difficiles à vivre, mais qui peut lui reprocher quelque chose ? », a déclaré Deschamps, avant de donner son avis sur Benzema. « Qu'il ait fait une erreur, c'est évident. Mais je pense que Benzema n'a pas évalué la situation dans laquelle il se trouvait. Pour l'instant, ce n'est pas possible qu'il puisse jouer en équipe de France. La décision du président de la FFF à son sujet est cohérente par rapport à l'éthique et la morale », a lancé, sur Le Parisien, le patron des Bleus, qui reconnait que Noël Le Graët n'avait pas vraiment le choix en ce qui concerne la mise à l'écart indéfinie de Karim Benzema.