Suite à la publication d’une vidéo le montrant en train d’abattre un éléphant, Pascal Olmeta a vu son image ternie. De quoi affecter ses différentes activités, d’où les démarches judiciaires lancées par l’ancien gardien de but.
Les faits datent de 2011 et pourtant, Pascal Olmeta continue d’en payer les conséquences. A l’occasion d’un safari au Zimbabwe, financé par le fabricant suédois de munitions Norma, le Français, accompagné de son épouse et d'une famille de l'association « Un sourire, un espoir pour la vie » qu’il soutient, avait autorisé un magazine à le filmer. Cela ne l’avait pas empêché d’abattre un éléphant à bout portant.
Olmeta ne s’attendait pas au buzz
Mais cinq ans plus tard, le site Holidog Times avait mis la vidéo en ligne dans un article, provoquant une énorme polémique sur internet. « Je ne vais pas me laisser impressionner par ces incapables de politiques et d’écolos qui ne pensent qu’à nous infantiliser, à nous culpabiliser et à réduire notre libre arbitre », avait alors réagi l’ancien gardien de l’Olympique de Marseille, en sous-estimant le pouvoir de la toile… En effet, l’article en question a été vu plus de 930 000 fois et repris par 51 sites. Puis une pétition réclamant son emprisonnement a récolté 22 900 signatures.
Autant dire que l’image d’Olmeta a été ternie. Ce n’est pas un hasard si le Corse a vu ses activités chuter. Le principal intéressé a donc attaqué le guide en justice pour tenter de faire disparaître la vidéo, révèle Capital. Une tentative qui ne devrait rien donner. Mais le natif de Bastia pourra se consoler avec la décision de la cour d'appel de Versailles qui lui a accordé 5 000 euros d’indemnité pour préjudice moral et 4 000 euros pour couvrir ses frais de procédure.