Patron des arbitres de Ligue 1, Marc Batta est monté en première ligne dans l’affaire Chafni. Après avoir longuement discuté avec l’arbitre assistant mis en cause par le joueur de l’AJ Auxerre, Batta reconnaît, sur le site du Parisien, que Johann Perruaux a admis avoir été inconvenant avec Kamel Chafni, mais n’avoir jamais proféré une insulte raciste.
« Il reconnaît avoir dit à Kamel Chafni « Dégage, dégage! », mais pas « Dégage l’Arabe » .Nous sommes confrontés à deux déclarations : celle du joueur et celle de l’arbitre. Je ne connais pas Chafni, mais je connais l’homme Johann Perruaux. Il n’a jamais été coupable de tels comportements et ne s’est jamais fait remarquer. Je lui fais confiance à 100% et j’ose espérer qu’il n’a pas dit ça, car sinon, ce serait catastrophique. Maintenant, je ne peux pas être totalement certain qu’il n’y aura pas de preuves. S’il y a des témoins, il faudra qu’ils viennent témoigner et là, on franchira un cap, car ce sera du domaine du pénal. Si c’était avéré, ce serait impardonnable et inacceptable (…) Je reconnais que le mot « dégage » n’est, de toute façon, pas acceptable. Nous allons régler ça en interne et il va y avoir une remise à plat, c’est une évidence. Quoi qu’il arrive, on prendra des mesures. Ça va se décanter rapidement », a prévenu le responsable des arbitres français, conscient de l’importance prise par cette affaire.