Dans la foulée du résultat du premier tour des élections législatives, les commentaires sont allés bon train sur les réseaux sociaux. Mais un journaliste de Beinsports est allé très loin et 24 heures plus tard, il présente ses excuses.
Les abonnés de la chaîne sportive qatarie connaissent bien Benjamin Bernard, journaliste en charge de la NFL et de la NHL, notamment, qui a toujours le bon mot lorsqu'il parle de ses sports préférés. Mais dimanche soir, peu après 20h et l'annonce des résultats des législatives, son sang n'a fait qu'un tour. Parlant des électeurs du Rassemblement National comme de « 12 millions de fils de p... » en référence au nombre de ceux ayant voté pour un candidat RN, notre confrère a provoqué un séisme de commentaires assassins, mais également de messages d'approbation. Dans un premier temps, Benjamin Bernard a supprimé son message, puis a mis son compte X en privé. Et ce lundi, il a décidé de faire amende honorable, et de présenter ses excuses, alors que certains excités réclamaient que les dirigeants de Beinsports le licencient.
X s'enflamme pour un message vite effacé
— Benjamin Bernard (@PenguinZac) July 1, 2024
Via son compte X (anciennement Twitter), le journaliste de la chaîne sportive avoue s'être emballé de manière exagérée et le regrette. « Après ces heures très intenses, que je ne souhaite à personne de vivre, je tiens à présenter mes excuses. Je n'aurais jamais dû insulter qui que ce soit. C'était une grave erreur de ma part. Des élections sont un principe démocratique que je me dois comme tout le monde de respecter. Ma réaction a été épidermique, à chaud, comme on pourrait en avoir dans des conversations humaines et j'ai laissé la colère et la peur m'envahir. Chacun d'entre nous dans sa vie a déjà tenu des propos qui l'ont dépassé. Je souhaite que mon pays reste celui du vivre ensemble et je suis allé à l'encontre de ce principe. Ce qui ne me ressemble pas. Je présente donc une nouvelle fois mes excuses à toutes les personnes offensées par ces mots irrespectueux et hors de propos », écrit Benjamin Bernard.