Après avoir perdu deux fois face au Chili en finale et aux tirs au but, l’Argentine a enfin gagné contre la formation d’Arturo Vidal. Dommage, cela ne comptait que pour la troisième place. Mais ce succès a été houleux, avec une violence assez incroyable pour ce match sans enjeu réel, et marqué notamment par la double expulsion de Medel et Messi avant la pause. Une décision très dure à l’encontre du Barcelonais, poussé trois fois par le teigneux milieu chilien sans réagir, et qui a pris rouge comme son opposant. Visiblement, la VAR n’a pas été utilisée pour corriger cette décision. De quoi faire dire au quintuple Ballon d’Or tout ce qu’il pensait de la compétition qui se déroule actuellement au Brésil, lui qui n’est pas allé chercher sa médaille pour la troisième place.
« Je ne suis pas venu à la remise des médailles pour une série de raisons. Parce qu’on ne doit pas faire partie de cette corruption, de ce manque de respect. On en a marre de la corruption, des arbitres et de tout ce qui gâche le spectacle. Je dis toujours la vérité et je suis honnête, c’est pour ça que je suis serein. Si ce que je dis a des répercussions, ce n’est pas ma faute. Je crois que ce qui s’est passé (le carton rouge) est dû à ce que j’ai dit », a livré Lionel Messi, qui avait accusé l’arbitrage d’être pro-brésilien dans la défaite en demi-finale de son équipe, et estime en payer les conséquences avec cette décision. Et dans la presse argentine, cela va même encore plus loin, puisqu’on accuse le service de sécurité du président Bolsonaro de brouiller les signaux vidéos pour empêcher les arbitres d’utiliser la VAR lors de certains moments précis.