Dans un calendrier de plus en plus chargé en matchs, le Mondial des clubs de la FIFA à 32 équipes passe mal. L'engouement n'est pas énorme que ce soit chez les télévisions ou les joueurs. Nasser Al-Khelaifi est lui à fond dans le projet.
Les stars du football vont-elles exploser en plein vol ? Cette saison 2024-2025 s'annonce historique en terme de matchs joués. Le premier tour de la Ligue des champions s'étale désormais jusqu'en janvier avec 8 rencontres au programme. La Ligue des Nations a vu l'arrivée d'un quart de finale aller-retour. Et le pire est à venir pour juin prochain. La FIFA lancera une nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs. La compétition organisée aux Etats-Unis durera un mois avec 32 clubs qualifiés. Les deux finalistes devront se coltiner jusqu'à 7 matchs en fin de saison. De quoi dépasser les 60 rencontres annuelles pour certaines stars, lesquelles seront plus exposées aux blessures graves.
Nasser Al-Khelaifi avertit les opposants au Mondial
Gravement blessé au genou en septembre, Rodri avait brandi la menace d'une possible grève des joueurs. Si cette idée n'a pas abouti pour le moment, elle pourrait se transformer en boycott du Mondial des clubs. Le bébé de la FIFA ne passionne pas les foules. Les acteurs du football ne manquent pas de la critiquer et de questionner son intérêt. Cela agace Nasser Al-Khelaifi. Le président du PSG croît au projet et l'estime surtout indispensable pour générer de nouvelles recettes dans un sport aux coûts toujours plus élevés.
Les chapeaux de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025 🌍👇#FIFACWC pic.twitter.com/NUD4R3Tgz3
— Coupe du Monde 🏆 (@fifaworldcup_fr) December 3, 2024
« Tous les clubs veulent disputer ce Mondial des clubs. Et les clubs ou les joueurs qui se plaignent n’ont qu’à pas le disputer. Si tu te plains, tu ne joues pas. […] Je respecte les joueurs et ils doivent être protégés. […] On essaie de trouver comment générer cet argent supplémentaire. Les clubs financent l’écosystème dans les meilleures conditions et les salaires augmentent de plus en plus. Mais on ne se bouge pas uniquement pour l’argent, c’est un mauvais message : les clubs se bougent pour récupérer l’argent qu’ils ont dépensé. Si les compétitions et les revenus sont les mêmes et que t’as l’autre partie (les joueurs) qui veut plus de salaires… », a t-il lâché dans le quotidien espagnol AS. Une problématique financière qui est un plus gros obstacle que la colère des joueurs pour le moment. En effet, les chaînes se font toujours attendre pour diffuser le tournoi l'été prochain.