John Textor est mécontent et cela ne concerne pas directement l'Olympique Lyonnais mais plutôt le traitement télévisuel de l'un de ses clubs.
Contrairement à Frank McCourt, autre propriétaire américain d’un grand club français, John Textor est ultra-actif sur tous les sujets qui peuvent toucher ses clubs. Très présent pour l’Olympique Lyonnais et Botafogo, le patron du groupe Eagle ne laisse rien passer. La preuve, il suit chacun des matchs, que ce soit sur place quand il le peut, ou à la télévision. Ce fut le cas pour le 1/8e de finale retour de Copa Libertadores, la Ligue des Champions de l’Amérique du Sud, entre Botafogo et Palmeiras. Dans ce match crucial et forcément très suivi, John Textor s’était branché sur BeIN Sports pour suivre la rencontre diffusée par la chaine qatarie, qui a racheté les droits de l’épreuve. Problème de taille toutefois, pour rentrer dans ses frais, BeIN n’hésite pas à placer des pubs pendant le match. Et pas comme lors de certains essais en Italie sur un côté de l’écran, ce qui est déjà déplaisant, mais bien pour couper le match et placer des écrans publicitaires pendant que le jeu se déroule. En plus pour de l’auto-promo sur ses programmes à venir. De quoi ulcérer littéralement l’homme d’affaires américain, qui sait que couper les matchs est totalement interdit dans tout pays de football qui se respecte.
Textor se moque de BeIN Sports
« Incroyable coupure publicité pendant la diffusion par BeIN Sports de la Copa Libertadores du match Palmeiras vs Botafogo. Heureusement aucun but n’a été inscrit pendant cette publicité d’auto-promotion très importante », a ironisé John Textor sur son compte Instagram. Si cela prouve que l’Américain ne veut pas perdre une miette de son équipe brésilienne, cela démontre aussi qu’il ne laisse rien passer concernant les choses qui ne lui plaisent pas. Ce genre de pratique ne devrait pas arriver en France, où cela provoquerait un tollé, même si certains suiveurs de DAZN ont bien remarqué que les bandeaux d’auto-promo de la chaine britannique pendant les matchs prenait tout de même de plus en plus de place et nuisait au suivi de la rencontre.