En colère après la perte du titre la saison dernière, le propriétaire de Botafogo John Textor accuse les arbitres de corruption. L’Américain, qui assure posséder les preuves, ne les a pas fournies dans le délai accordé. D’où le coup de pression de la justice brésilienne.
John Textor persiste et signe. Pour le propriétaire de Botafogo, son équipe a perdu le titre la saison dernière à cause de la corruption. Le champion en titre Palmeiras aurait bénéficié de l’aide des arbitres, selon lui coupables au même titre que certains joueurs d’autres équipes. Ses propos ont évidemment provoqué une énorme polémique au Brésil où les personnes concernées ont invité l’Américain à s’expliquer.
Les preuves balancées, Textor met sa menace à exécution https://t.co/niHtCcg1PB
— Foot01.com (@Foot01_com) April 6, 2024
John Textor assure posséder les preuves de ses déclarations, notamment à l’aide de l’intelligence artificielle, ou encore un enregistrement où des arbitres se plaignent de ne pas avoir reçu leurs pots-de-vin. Le problème, c’est que le dirigeant n’a pas fourni les preuves évoquées dans le délai accordé. C’est pourquoi la justice brésilienne l’a convoqué pour le lundi 15 avril, indique Globoesporte. A noter que John Textor aurait tout de même transmis des documents à la police civile de Rio de Janeiro vendredi. L’homme d’affaires devra néanmoins répondre à la convocation la semaine prochaine et se montrer convaincant.
Textor risque gros
Auprès du média cité, le vice-président de la cour supérieure de justice sportive Felipe Bevilacqua aurait déjà confié que l’utilisation de l’intelligence artificielle ne suffirait pas pour prouver les accusations de John Textor. Ce dernier devra s’appuyer sur d’autres éléments plus concrets. On apprend également que le successeur de Jean-Michel Aulas à Lyon risque gros en cas d’échec dans son argumentation. Le représentant de la société Eagle Football pourrait recevoir des amendes ainsi qu’une suspension d’environ un an de ses activités dans le sport brésilien. Sans parler des conséquences sur sa réputation.