Gianni Infantino avait montré son attachement au Mondial féminin 2023, notamment sur la question des droits TV. Un discours qui diffère de son comportement réel. Le boss de la FIFA a déjà quitté le tournoi pour rejoindre Tahiti.
« Il est temps de respecter les femmes », avait clamé Gianni Infantino alors que le Mondial féminin 2023 peinait à trouver des diffuseurs en Europe. Il avait notamment indiqué que les joueuses méritaient le même respect et la même attention médiatique que les hommes. Un beau discours de façade mais qui sonne désormais assez creux. En effet, le président de la FIFA ne montre pas le même enthousiasme dans le suivi des rencontres féminines que dans celui des hommes au Qatar l'année dernière. L'hiver dernier, il avait eu à cœur de suivre les 64 matchs sur place dans les différents stades. Un exploit qu'il ne va pas reproduire chez les femmes, loin de là.
5 jours et puis s'en va pour Infantino
Si assister aux 64 matchs semblait impossible au vu des distances entre Australie et Nouvelle-Zélande, Gianni Infantino n'a pas vraiment fait d'effort pour sauver les apparences. Il a décidé de s'établir en Nouvelle-Zélande au début de la compétition, suivant les matchs de 12 équipes participantes. Un séjour de moins d'une semaine suffisant semble t-il. En effet, selon Sky Sport, Gianni Infantino a quitté le pays pour rejoindre Tahiti, où il était en villigiature avant le Mondial, après avoir seulement suivi 5 journées de compétition sur place.
Gianni Infantino leaving the Women's World Cup after less than a week is 'extremely disappointing'
— Sky News (@SkyNews) July 28, 2023
The Athletics @KatieWhyatt shares her thoughts on the FIFA president's exit.
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Une attitude qui tranche avec le discours d'égalité entre hommes et femmes qu'il prônait depuis plusieurs mois. C'est d'autant plus étrange qu'il qualifiait ce Mondial féminin de « plus grande compétition féminine de l'histoire ». Tandis que les médias néo-zélandais s'interrogent sur la date de retour prévue du patron du foot mondial, la déception est grande dans l'opinion publique locale ainsi que dans les personnes impliquées dans le football féminin à travers le monde. C'est encore pire en Australie où il n'a pas vu un seul match au stade. Charité bien ordonnée commence par soi-même dit le proverbe, Gianni Infantino risque bientôt de se le faire rappeler violemment, même s'il reviendra indéniablement pour les derniers matchs de l'épreuve et la remise du trophée.