Quatorze ans après le Mondial 98, remportée par les Bleus, la question Ronaldo revient au cœur de l’actualité à travers une émission qui sera diffusée vendredi soir sur une chaîne sportive italienne. Dans ce documentaire, Bruno Caru, président de la société italienne de cardiologie et ami personnel du médecin de l’Inter, remet en cause les versions qui ont circulé sur le malaise connu le 12 juillet par Ronaldo. Selon lui, le joueur brésilien a été victime d’un arrêt cardiaque et n’a pas été bien soigné.
« Roberto Carlos, l’arrière gauche du Brésil, a vu Ronaldo en train d’avoir des convulsions et a émis l’hypothèse d’une crise d’épilepsie. Ronaldo a été transporté à l’hôpital et a subi une batterie de tests neurologiques (…) En vérifiant le dossier avec attention, une fois à l’hôpital il avait dix-huit pulsations par minute. Cela signifie qu’au moment de la crise, le cœur s’était arrêté de battre. Donc, les médecins français se sont entêtés et se sont fiés au diagnostic de la crise d’épilepsie émis par Roberto Carlos et non par un médecin. Ils ont donné un médicament très puissant, bon pour l’épilepsie, mais pas recommandé pour les problèmes cardiaques. Ils ont donné un sédatif très lourd, le Gardénal, que Marilyn Monroe a utilisé pour se suicider. Ce sédatif réduit et inhibe fortement l’activité cérébrale. C’est ce qui explique la prestation plus que décevante de Ronaldo en finale », affirme Bruno Caru, remettant gravement en cause à la fois le travail de ses homologues français.