Jérôme Valcke a lancé les débats en annonçant mercredi midi que la FIFA avait décidé de décaler le Mondial 2022, qui se déroule au Qatar, de l’été à l’hiver. Depuis, certains remettent encore en cause le choix de l’instance mondiale du football de confier l’organisation de la Coupe du monde à ce pays. Ce n’est pas le cas de Daniel Riolo, lequel sur RMC, a répondu à ces critiques dans son ton habituel, rappelant qu’il n’y avait aucune raison d’interdire certaines zones du globe d’accueillir le Mondial.
« Ah ça va chialer, ça va jouer les pleureuses. Comment ça, nous européens, on nous offre pas une Coupe du Monde quand ça nous arrange ? Et le barbecue, le rosé on y pense ? La FIFA ne pense décidément à rien. Franchement, je n’arrive pas à comprendre en quoi ça pose problème de disputer un Mondial en hiver européen. Le calendrier, les compétitions, un bordel sans nom ? Eh bien 10 ans pour s’organiser, ça devrait suffire non ? (...) Et puis, les matches à midi à Mexico dans des conditions extrêmes, c’était gênant ou pas ? La finale de Pasadena en Californie en 1994, c’était comment ? Les matches à 8h du mat’ en Asie ? Ah l’hiver, un vrai problème. Pas comme en Afrique du Sud en 2010 ou en Argentine en 1978. C’est le maillot manches longues qui gêne ? Un mondial en hiver, vraiment, c’est insupportable n’est-ce pas ? C’est comme la CAN. La mode est un peu passée, mais souvenez-vous quand beaucoup de pleureuses européennes réclamaient qu’on change ça. Font chier ces Africains aussi, pourquoi ne jouent-ils pas en juin comme tout le monde ? Fait chaud ? Et alors, ils sont habitués non ? Si si je vous promets, il y a quelques années, la CAN était aussi un souci pour les clubs européens. Non décidément le Qatar, c’est plus possible. Ils veulent quoi ? Tout ? Et puis tous ces problèmes chez eux. Ces gens-là sont quand même étranges. Vous avez entendu parler du droit du travail ? Ils ne respectent rien. Bientôt ils vont peut-être séquestrer des patrons, pratiquer des licenciements abusifs, ouvrir des comptes en Suisse… Et la démocratie alors ? Manquerait plus qu’ils fassent des guerres parce que ça les arrange ou qu’ils aient une lecture à la tête du client des résolutions de l’ONU », ironise Daniel Riolo, histoire de montrer que le Qatar était un hôte tout à fait valable, du moins autant que les autres.