Accusés de faire travailler des ouvriers népalais comme des esclaves sur les chantiers du Mondial 2022 par le Guardian, qui a réalisé une longue enquête sur ce sujet, les organisateurs de la Coupe du Monde se sont vivement défendus. « Il n’y a pas d’esclavagisme ou de travail forcé au Qatar. Les informations du Guardian sont fausses et les chiffres qu'il a cités sont exagérés », a indiqué Ali Al-Marri, président du comité régional des droits de l’Homme, un organisme qui dépend toutefois des autorités locales.
Présent également lors de cette conférence de presse, Narinra Bad, qui s’occupe de la communauté népalaise au Moyen-Orient a affirmé que si 151 Népalais étaient morts en 2013 au Qatar, 15 l’étaient sur leur lieu de travail, le reste étant des décès naturels ou lors de différents accidents, soit une centaine de moins que l’année précédente, rappelant également que 370.000 ouvriers népalais travaillaient depuis des années dans la région compte tenu des salaires largement supérieurs à ceux pratiqués dans leur pays d’origine. Si ces chiffres ont été donnés, c’est que selon la Confédération internationale des syndicats, le bilan des morts sur les différents chantiers du Mondial pourrait monter jusqu’à 4.000 au moment du coup d’envoi du Mondial en 2022. Mais pour les organisateurs, tout cela est bidon.