Depuis l'annonce lundi matin de la suspension de Michel Platini pour huit ans, tout comme Sepp Blatter, les commentaires affluent. Et si du côté anglais, beaucoup applaudissent cette décision, en France il n'en va pas de même. Parmi les voix qui se sont élevés, Jean-Michel Larqué qui n'est pas tendre contre l'instance d'éthique de la FIFA qui a étudié ce dossier et a décidé des sanctions.
« J’ai mis en doute dès le départ l’impartialité de la commission qui a siégé et rendu ce verdict. C’est une exécution en place publique. Je pensais que les tribunaux populaires et de l’inquisition avaient disparu, la Fifa les a ressuscités. Comment être jugé par une commission dont les membres sont mis en place par votre plus grand ennemi ? Ce n’est pas acceptable. Je ne dis pas que Michel Platini est coupable ou qu’il ne l’est pas. Je dis simplement que ce tribunal -et le porte-parole l’a prouvé- avait déjà donné le verdict avant même que le prévenu ne soit entendu par cette commission. C’est donc un simulacre et la Fifa et les marionnettes de ce tribunal ont rendu un verdict qui est ce qu’il est mais qui n’a pour moi aucune crédibilité. C’est pour moi la limite de cette institution », a lancé l’ancien capitaine de l’ASSE au micro de RMC.