Suspendu pour une durée de huit ans par la FIFA, Michel Platini continue de clamer son innocence. Et ce lundi, c’est face à la commission de recours de l’instance internationale que le Français va tenter de redorer son image.
L’occasion pour l’ancien président de l’UEFA de répéter que malgré l’absence de contrat écrit, le montant de 1,8 million d’euros que Sepp Blatter lui a versé en 2011 n’avait rien d’illégal. Il faut également s’attendre à ce que l’ex-international français avance la thèse d’un complot, lui qui reste persuadé qu’une personne à la FIFA, dont un porte-parole avait évoqué sa sanction dans la presse avant même la première instance, a orchestré sa chute afin de l’empêcher de devenir le patron du football mondial. C’est effectivement le message que Platini a transmis aux journalistes avant d’entrer au siège de la FIFA.
« Je ne me bats pas pour mon avenir, mais contre l'injustice, a confié le dirigeant. Si j'avais quelque chose à me reprocher, je serais en Sibérie à me cacher de honte. Ils disaient déjà tout dans les journaux, ce n'était pas la peine de venir. Là, je vais affronter les gens les yeux dans les yeux, je n'ai rien fait et je n'ai peur de rien, j'ai 60 ans et je n'ai jamais reçu un carton rouge sur le terrain. Là c'est la commission de recours, on va voir ce qui va se passer, et ce n'est peut-être pas fini. Est-ce que c'est Blatter qui m'a mis dans cette situation? Pas du tout, car il est dans le même cas que moi, mais quelqu'un a appuyé sur le bouton et j'essayerai de savoir qui c'est. » La chasse va donc bientôt commencer.