Platini ‍: « ‍La vidéo, c’est la mort du football ‍»

Platini : « La vidéo, c’est la mort du football »

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Lassé d’entendre les mêmes arguments, le président de l’UEFA n’en démord pas sur la vidéo, et confirme la solution de l’augmentation des arbitres.

Difficile de trouver meilleur moment pour évoquer le sujet. Deux jours après l’épineux dossier soulevé par l’arbitrage de Bordeaux-Marseille, où les images montrent l’invalidité du premier but girondin, le débat sur la vidéo est inévitablement de sortie. Opposé à ce mode de fonctionnement depuis toujours, Michel Platini a confirmé que son discours n’avait pas changé d’un sourcil sur ce sujet-là. Interrogé par France-Football, le président de l’UEFA a minimisé les bienfaits de cette sacro-sainte vidéo demandée à tout bout de champ par les techniciens et surtout les supporters du camp lésé à chaque mauvaise décision.

 

« Aujourd'hui, la seule chose qu'il faut changer, c'est l'arbitrage ! J'ai dit : l'arbitrage est mort ! La télévision le montre tous les jours ! La solution, c'est facile : augmenter le nombre d'arbitres. Le débat sur la vidéo n'est que franco-français et n'intéresse personne. Ce n'est jamais monté dans les instances de la FIFA car comment en parler à des gens qui sont dans des stades où il n'y a pas d'électricité ? Comment mettre vingt caméras ? Qui va les payer ? C'est impossible ! La vidéo, c'est la mort du football », assure l’ancien meneur de jeu des Bleus, farouchement opposé à l’idée de voir son sport devenir, tel le football américain, gangréné par les temps morts et le visionnage des actions par les juges, sans compter les exemples nombreux sur les actions de jeu au football où même la vidéo ne permet pas de se faire une décision ferme et définitive. Hormis sur un cas très précis comme au rugby, par exemple le franchissement d’une ligne de but ou non par le ballon, l’arrivée des caméras pour décider à la place des arbitres est loin d’être venu.