Après la lourde suspension de Michel Platini, qui aura sûrement des conséquences sur sa candidature à la FIFA, Bernard Tapie est monté au créneau pour défendre l'ancien numéro 10 des Bleus, et surtout faire la fête à Sepp Blatter.
L'orage continue de gronder à la FIFA... Depuis l'arrestation de sept de ses hauts dirigeants, en mai dernier, le fédération qui gère le football mondial est en crise. Ce jeudi, la commission d'éthique a décidé de suspendre Sepp Blatter, le président sortant, et Michel Platini pour une durée de 90 jours. Dans une interview sur RTL, Bernard Tapie a défendu son compatriote, qui serait toujours l'homme de la situation : « Je pense que Platini est connu dans le monde du football pour être autre chose qu'un margoulin qui va faire des trucs pour 1,8 million d'euros. Il gère un budget d'un milliard en tant que président de l'UEFA, si c'était un type capable de faire une opération douteuse à 1,8 million, il n'a pas besoin de Blatter, il peut se la faire tout seul donc je n'y crois pas du tout. Les gens de la FIFA le connaissent, les gens de l'UEFA le connaissent, ce sont les mêmes qui vont voter par conséquent, je pense que à l'intérieur de l'entreprise les gens qui le trouvent certainement compétent et honnête vont essayer de voter pour lui ».
L'ancien président de l'OM n'a, ensuite, pas hésité à pointer du doigt Blatter, responsable de tout ce remue ménage : « Blatter se venge car c'est vrai que Platini a joué un rôle très important dans la disparition de Blatter à ce poste et je pense que bon, il se venge à sa façon. Il veut l'entrainer dans sa chute, et il va peut-être y arriver d'ailleurs car il a arrosé beaucoup de gens pendant toutes ces années-là et il peut compter sur la fidélité des voyous qui lui ressemblent donc il n'y a rien qui fait penser qu'il est assuré de gagner dans une élection normale si Blatter a décidé à lui faire sa fête ».
Pour démonter tout son attachement envers Platini, toujours candidat à la FIFA si la commission électorale ne s'y oppose pas, Tapie a donc crié au scandale, tout en se montrant positif pour la suite. « Bien-sûr que le foot peut être propre, pas plus ni moins que toutes les professions qui brassent beaucoup d'argent », a conclu l'homme d'affaires français qui connaît très bien ce sujet...