Non qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations qui va débuter samedi, le Gabon fait l’objet d’un scandale. Son milieu Guélor Kanga est accusé d’avoir menti sur son âge et même sur son identité. Saisie depuis 2021, la Confédération africaine de football a décidé d’ouvrir une enquête.
A l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, l’attention devrait être focalisée sur le terrain. Mais à trois jours du match d’ouverture entre la Côte d’Ivoire, le pays hôte, et la Guinée-Bissau, un scandale vient animer l’actualité du football africain. L’affaire concerne le Gabon, non qualifié pour cette édition, et plus précisément son joueur Guélor Kanga. La Confédération africaine de football (CAF) a décidé d’ouvrir une enquête sur le milieu de terrain, soupçonné d’avoir menti sur son âge et sur son identité.
#TDA 🌍 - Un changement d'identité, des parents congolais mais international gabonais : le cas Guélor #Kanga 🇬🇦 pose question.
— CANAL+ SPORT Afrique (@cplussportafr) April 26, 2021
👉 Le Gabon risque même une disqualification lors de la prochaine CAN. A qui la faute ? Pour quelles sanctions ? pic.twitter.com/6fHnD6vPcW
Son passeport indique que le Gabonais serait né le 1er septembre 1990. Mais selon plusieurs médias, sa mère serait morte en 1986, soit quatre ans avant sa naissance… Autant dire que ces informations ne collent pas. A noter que l’affaire date d’il y a plusieurs années. Sortie par le Gabon en éliminatoires de la CAN 2021, la RD Congo avait posé une réserve au sujet de Guélor Kanga, avec des documents administratifs pour appuyer ses accusations. La Fédération congolaise certifiait que le milieu de l’Etoile Rouge de Belgrade n’était pas né en 1990 au Gabon, mais plutôt le 5 octobre 1985 à Kinshasa.
Le Gabon risque gros
Pire encore, l’accusé aurait menti sur son identité puisque la RD Congo a reconnu un certain Kiaku Kiaku Kiangana. Ce dernier aurait illégalement modifié son identité à la fin des années 2000. Et bien évidemment, son changement de nationalité sportive ne respecterait pas les règles de la FIFA, qui impose au joueur d’avoir vécu au moins cinq ans après sa majorité dans le pays d’adoption. Si toutes ces accusations se confirment, le Gabon risque une disqualification pour les prochaines CAN.