La FIFA a décidé de confier l'organisation du Mondial 2030 à l'Espagne, au Portugal et au Maroc, avec également trois matchs en Amérique du Sud. Même Sepp Blatter crie au scandale.
Sepp Blatter n’est pas un saint, et il y a eu plusieurs scandales durant ses années à la tête de la FIFA, mais cela n’empêche pas l’ancien dirigeant du football mondial d’avoir la dent dure à l’encontre de son successeur. Après la décision de confier l’organisation du Mondial 2030 à la candidature conjointe de l’Espagne, du Portugal et du Maroc, en offrant trois rencontres à l’Amsud, dont le match d’ouverture en Uruguay, Sepp Blatter est sorti de son silence. Même s’il ne veut pas se faire passer pour le chevalier blanc, lui qui avait attribué le Mondial 2022 au Japon et à la Corée, et ne veut pas entrer dans la bataille autour de l’impact écologique de cette décision, Sepp Blatter estime que Gianni Infantino a tout faux avec ce choix de confier le Mondial à plusieurs pays comme cela sera déjà le cas en 2026 (Canada, États-Unis et Mexique. Dans les colonnes du SonntagsBlick, l’ancien patron de la FIFA cogne.
La FIVA voulait le Mondial 2034 en Arabie Saoudite
Emmanuel Petit a complètement dézingué la FIFA après l’attribution de la CDM 2030 sur 3 continents😳💬
— Footballogue (@Footballogue) October 7, 2023
«La FIFA a encore perdu une bonne occasion de briller par son intelligence.
J’ai l’impression que c’est une entité au-dessus du monde, qui passe son temps à faire ce qu’elle… pic.twitter.com/k7ZES2PMHJ
N’ayant jamais masqué son animosité contre Gianni Infantino, Sepp Blatter pense que tout cela va mal finir pour la compétition reine. « Il est absurde de détruire le tournoi de cette manière. La phase finale de la Coupe du monde doit être un événement compact. En dehors de cela, pour des raisons historiques, la Coupe du monde 2030 aurait appartenu exclusivement à l'Amérique du Sud. Je le redis, cette décision est absurde », explique l’ancien président de la FIFA, qui fait référence au centenaire de la première Coupe du Monde organisé en 1930 en Uruguay. Un choix que l’actuel patron de la FIFA n’a pas fait, l’idée étant que Gianni Infantino voulait faire place nette pour la candidature unique, et donc victorieuse, de l’Arabie Saoudite pour 2034. On l'a vu au Qatar, Gianni Infantino adore cette région du globe où l'argent coule à flot. Un argument que Sepp Blatter ne pourra pas reprocher à son successeur, le Suisse ayant eu des soucis avec la justice suite à l'attribution du Mondial 2022 à l'état gazier.