En 2015, Michel Platini visait la présidence de la FIFA mais son rêve avait été brisé par des accusations de corruption. Son ancien bras droit, Gianni Infantino, avait alors pris le poste. Platini a décidé d'attaquer en justice celui qui, selon lui, a comploté pour l'évincer.
On dit souvent que la politique est une jungle où des prédateurs et des rapaces se font la guerre pour le pouvoir. Dans le monde du football, cela n'est pas bien différent, c'est même exacerbé et tous les coups sont permis. Depuis 2015, Michel Platini n'est plus dirigeant dans le football et il estime avoir été victime d'une injustice fomentée par autrui. A cette époque, le président de l'UEFA visait le poste de président de la FIFA. Mais, des paiements suspects de Sepp Blatter à Michel Platini datant de 1998 avaient ressurgi à ce moment-là. Le Français avait été accusé de corruption et avait été suspendu par l'instance qui régit le football mondial, mettant en péril ses rêves d'y être élu comme président.
Platini porte plainte contre Infantino pour trafic d'influence
Michel Platini garde depuis une profonde amertume d'autant que les faits de corruption n'ont jamais été prouvés. Le Français a clairement indiqué avoir été victime d'un complot visant à l'écarter de la présidence de la FIFA. Dans son viseur, Gianni Infantino. Le Suisse, secrétaire général de l'UEFA aux côtés de Platini, est devenu le président de l'instance mondiale en février 2016. L'ancien meneur de jeu des Bleus avait porté plainte contre X en 2018 pour dénonciation calomnieuse mais, cette fois-ci, il attaque directement son ancien acolyte.
Michel Platini says he’s filed a criminal complaint against Gianni Infantino, alleging influencing peddling. pic.twitter.com/S3l3cGT2jG
— tariq panja (@tariqpanja) April 5, 2022
Le Français a publié un communiqué ce mardi, repris ici par le journaliste Tariq Panja, dans lequel il annonce avoir porté plainte auprès du procureur de la République de Paris. Une démarche effectuée le 17 novembre dernier et qui vise Gianni Infantino. Platini attaque le président de la FIFA pour trafic d'influence actif ainsi que Marco Villiger, ex-directeur des services juridiques de la FIFA, pour complicité de trafic d'influence. Dans le communiqué de presse, le Français exprime son souhait que des personnalités importantes soient entendues dans cette affaire. Grand joueur offensif, Michel Platini a cette fois-ci choisi la solution de la contre-attaque pour le volet judiciaire.