Depuis près de 17 ans, c'est un épisode qui reste en travers de la gorge des Français : le coup de boule de Zidane sur Materazzi. Tout le monde s'est toujours demandé comment l'Italien avait fait vriller Zizou. L'ancien défenseur a enfin confié la teneur des échanges ce soir-là.
Le titre mondial de l'Equipe de France en Russie en 2018 n'aura jamais refermé la plaie chez les supporters des Bleus. La France aurait du être double champion du monde...dès 2006. Dans le sillage d'un Zinedine Zidane éblouissant, le conte de fées allemand était parfait jusqu'à la 110e minute de la finale. Face à l'Italie, Zizou n'avait pas montré que ses qualités techniques. Son autre facette est apparue au grand jour, celle d'un joueur à fleur de peau capable de coups de sang. Après un court échange avec le défenseur italien Marco Materazzi, Zidane lui assenait un coup de boule au torse. L'arbitre n'avait d'autre choix que de l'exclure dans la foulée.
Materazzi se dédouane en évoquant la NBA
Si certains français ne pardonnent pas à leur emblématique numéro 10, d'autres pointent du doigt le sulfureux Marco Materazzi. Qu'a dit l'Italien pour que Zidane explose au point de gâcher ses adieux au football et rater un second sacre mondial ? L'ancien défenseur de l'Inter est revenu sur cet épisode dans un podcast pour le média Italian Football TV. Pour lui, rien de honteux dans ses propos. Il a simplement imité les basketteurs NBA et leur fameux « trashtalk ». Pour convaincre les auditeurs, il a enfin révélé ce qu'il avait dit à Berlin, le soir du 9 juillet 2006.
“Zidane offered me his jersey, I said no I prefer his sister”
— Italian Football TV (@IFTVofficial) April 7, 2023
- Marco Materazzi on what was really said before he got headbutted pic.twitter.com/0XlVrgeJso
« Les personnes qui vivent en Amérique connaissent cela avec la NBA, ce qu'on appelle le trash-talk. Mon trash-talking était minime. Il m'a dit qu'il m'offrirait son maillot après le match et j'ai répondu « Non, je préfère ta soeur » », a t-il confié estimant que ses propos n'étaient pas graves et pas au point de susciter pareille réaction de Zinedine Zidane. Toutefois, Materazzi a bien raison sur une chose. Zidane, 34 ans ce soir-là, n'aurait jamais du craquer pour cette simple phrase creuse.