C’est officiel, la Coupe du monde 2022 aura lieu en novembre-décembre. Une décision quasi inévitable compte tenu des températures trop élevées pendant l’été au Qatar. Il ne restait plus qu’à fixer une date qui conviendrait à tout le monde en ce qui concerne la finale, ce que la FIFA a fait en choisissant le 18 décembre. De quoi satisfaire l’UEFA ainsi que le comité d’organisation du Qatar. Oui mais voilà, ces dates ne conviennent pas aux championnats européens représentés par l’EPFL et dont le président Frédéric Thiriez a souligné un inconvénient en particulier. Selon le patron de l’Association des ligues européennes, ces dates vont nuire à l’intérêt financier de certains clubs. En conséquence, la FIFA pourrait être poursuivie en justice.
« L'EPFL est prête à soutenir toutes les procédures légales que les Ligues pourraient conduire à ce sujet à l'avenir », a annoncé Thiriez lors d’une conférence de presse, regrettant le fait que ce choix « crée de sérieux dommages aux championnats européens d'un point de vue sportif et financier. Cette décision soulève de sérieuses questions concernant les motivations de beaucoup de personnes impliquées dans la prise de décision et cela démontre le manque de bonne gouvernance dans les organisations dirigeantes du football. »
Et pourtant, la FIFA pensait être à l’abri de ce genre de réclamation depuis que l’instance internationale a accordé un dédommagement à hauteur de 390 millions d’euros aux clubs dont les joueurs participeront aux Mondiaux 2018 et 2022. Mais les clubs qui n’ont pas de joueurs internationaux ne verront pas la couleur de cet argent : « Aujourd'hui, les intérêts de ces clubs ne sont pas protégés », s’est plaint celui qui dirige aussi la LFP. Le casse-tête lié à cette Coupe du monde 2022 au Qatar n’est peut-être pas terminé.