À quelques mois du début de la Coupe du monde féminine, la FIFA n'a toujours pas trouvé de diffuseur en France ainsi que dans d'autres pays européens. Une situation qui inquiète particulièrement les joueuses.
Malgré le succès notable de la Coupe du monde 2019 en France, aucun diffuseur n'a été trouvé pour l'édition en Nouvelle-Zélande et en Australie. La compétition qui va débuter le 20 juillet n'est pour l'instant pas diffusée en France, pourtant l'un des championnats les plus importants. Une situation similaire en Italie, en Espagne, en Allemagne ou même en Angleterre où récemment le succès de l'Euro féminin a été grandissant. Gianni Infantino, le président de la FIFA, semble se montrer trop gourmand concernant les droits TV de la Coupe du monde 2023. Plusieurs joueuses comme Ada Hegerberg qui évolue en France, à l'OL depuis 2014, estiment que cela n'est pas normal qu'aucun diffuseur ne soit encore trouvé pour cette compétition si importante pour le football féminin. Mais pour la Norvégienne, la faute en revient aussi à la gourmandise de la FIFA.
La FIFA trop gourmande pour la Coupe du monde ?
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« C'est impossible qu'il n'y ait pas d'arrangement pour diffuser les matches à la télévision. J'ai entendu le président qui parlait beaucoup d'argent, que ce n'était pas suffisant. Est-ce vraiment une question d'argent tout le temps ? Je me pose la question. Il faut trouver la meilleure solution pour l'intérêt de tout le monde. Les chiffres énormes de la Coupe du monde en France montrent que l'envie de la regarder est là » a déclaré la joueuse norvégienne qui a remporté le ballon d'or en 2018, en conférence de presse. Un avis qui n'est pas partagé par la Canadienne Vanessa Gilles qui campe sur les mêmes positions que Gianni Infantino et qui ne conçoit pas que la Coupe du monde féminine soit bradée. « Les diffuseurs doivent faire plus d'efforts. La FIFA essaye de vendre la Coupe du monde à sa juste valeur. La vendre à moins que cela, ce serait desservir le football féminin » a affirmé l'ancienne joueuse des Girondins de Bordeaux qui estime que la baisse du prix des droits TV serait un immense coup dur dans le développement du football féminin. La course contre la montre est lancée et les joueuses ne sont visiblement pas toute du même avis.