La FIFA aimerait qu’Israël coorganise la Coupe du monde 2030 avec les Émirats Arabes Unis notamment. Le président Gianni Infantino a évoqué cette possibilité avec le Premier Ministre de L’État hébreu, Naftali Bennett.
Quand football et diplomatie s’entremêlent. Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière. Malgré les tensions qui règnent au Moyen-Orient, la FIFA n’exclut pas d’organiser une Coupe du monde dans cette région du monde. Au contraire. La prochaine, organisée exceptionnellement fin 2022, aura lieu au Qatar. Et après celle des États-Unis, du Canada et du Mexique en 2026, la FIFA aimerait que la plus prestigieuse des compétitions se déroule…en Israël. Cette hypothèse prend de l’ampleur, notamment parce que plusieurs pays arabes ont « normalisé » leurs relations avec l’État hébreu, grâce aux « accords d’Abraham », à l’initiative des États-Unis sous la présidence de Donald Trump. C’est notamment le cas des Émirats arabes unis, qui dans l’idéal, feraient candidature commune avec Israël et d'autres pays voisins.
« La Coupe du monde a cette magique unique de rassembler et d’unir les gens »
Gianni Infantino a parlé de ce projet avec le Premier Ministre de L’État hébreu, Naftali Bennett, à l’occasion de l’inauguration du Centre Friedman "pour la paix" au Musée de la Tolérance à Jérusalem. « Je pense que coorganiser est l’avenir et donc pourquoi ne pas en rêver et y penser, que ce soit au niveau senior, junior, pour les hommes ou les femmes, parce que la Coupe du monde de la FIFA a cette magie unique de rassembler et d’unir les gens », a assuré le président de la FIFA. Cette dernière a complété son argumentation dans un communiqué. « La Fifa veut mettre le football au service de la société, faire vraiment une différence en apportant sa contribution, là où c’est possible, à la paix et la stabilité dans la région », a expliqué l’association. La FIFA veut jouer un rôle presque de médiateur dans la région, mais encore faut-il que cette candidature soit retenue et soutenue à la majorité. Les prétendants ne manquent pas : le Portugal et l’Espagne s’y intéressent, tout comme plusieurs pays sud-américains parmi lesquels l’Argentine, mais aussi le Royaume-Uni. Enfin, la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie et Grèce envisagent aussi de se présenter ensemble. Le vote devrait avoir lieu en 2024.