Dwight Yorke, presque 37 ans, et Russell Latapy, 40 ans, ont apporté une victoire décisive pour le Trinité-et-Tobago devant les Etats-Unis (2-1).
Rappelé par Sunderland le mois dernier alors qu’il tentait de mener son équipe vers la Coupe du monde 2010, Dwight Yorke avait été au centre d’une polémique entre la FIFA et son club anglais. Quelques semaines plus tard, le vétéran trinidadien a pris sa revanche. A bientôt 37 ans, l’ancien attaquant de Manchester United a inscrit le pénalty vainqueur de Trinité-et-Tobago face aux Etats-Unis (2-1), mercredi soir. Ce succès permet aux siens de n’avoir besoin que d’un match nul face à Cuba, lors de la dernière journée, pour se retrouver au tour final de la zone CONCACAF. Présent en Allemagne en 2006, Trinidad-et-Tobago peut rêver du doublé. Déjà qualifiés de leur côté, les Américains ont perdu pour la première fois contre les Soca Warriors depuis 1994, soit neuf rencontres.
En compagnie de Russell Latapy, Yorke a pris une deuxième revanche. Cette victoire efface en effet la déconvenue intervenue en 1989, lorsque les Américains avaient empêché les Trinidadiens de participer à la Coupe du monde italienne de 1990, lors d’un dernier match perdu 1-0. A 40 ans, Latapy a ainsi inscrit le premier but. « Le football est marrant. Il y a 20 ans, qui aurait pu penser que l’on jouerait encore contre eux ? Cela nous fait marrer, car avec Russell, nous arrivons à 77 ans tous les deux », s’en est amusé Dwight Yorke, avant de revenir sur la rencontre. « Cela faisait un moment que les Américains parvenaient à prendre le dessus sur nous, ils étaient mieux organisés, mais pas plus talentueux », a assuré le vétéran, déjà partant pour la prochaine phase éliminatoire en cas de qualification. C’est Roy Keane, son entraîneur à Sunderland, qui va être content.
Guillaume Comte