« Lyon ne peut pas s'aligner sur un club turc, mexicain ou russe ». Jean-Michel Aulas ne croyait pas si bien dire lorsqu’il parlait du salaire que son club pouvait offrir à André-Pierre Gignac, libre de tout contrat désormais. Si le patron de l’OL mise sur l’aspect sportif et l’Euro 2016 pour convaincre l’ancien goleador de l’OM, certains clubs ont d’autres moyens de conviction. Actuellement en vacances à Cancun, André-Pierre Gignac entretient l’idée d’une arrivée dans un club mexicain, qui avait déjà été annoncée il y a quelques jours. Il s’agit de Tigres UNAL, club dont le directeur sportif a évoqué la possible arrivée de Gignac.
Un salaire hors normes
« C'est l'une des pistes que l'on suit, on espère que ça pourra se faire », a expliqué Miguel Angel Garza, dont le club, situé à Monterrey, possède d’énormes moyens financiers. La preuve, avec cette proposition salariale qui serait de l’ordre de 8 ME par saison pendant deux ans, selon les dernières fuites dans la presse mexicaine, ce qui serait plus du double de son salaire actuel. Mais les clubs du championnat mexicain ont déjà prouvé, avec les 10 ME annuels offerts à un Ronaldinho en fin de carrière par Queretaro, qu’ils savaient faire des propositions difficilement refusables quand ils voulaient un joueur.