Le bus de la délégation algérienne a été sauvagement attaqué à son arrivée au Caire. Plusieurs joueurs algériens sont blessés, et la peur règne sur le match de samedi.
La délégation algérienne a reçu une réception très inamicale ce jeudi au Caire, au moment de débarquer de l’aéroport en vue du match de samedi, décisif pour la qualification en Coupe du monde. Le bus transportant la délégation algérienne a été caillassé et plusieurs joueurs ont été touchés soit par des projectiles, soit par l’explosion des vitres. Rafik Saïfi a par exemple été touché à la main. Touché à la tête, Khaled Lamouchia est le plus sérieusement touché. Il a été soigné dans un premier temps à l’hôtel par le médecin de l’équipe algérienne, avant d’être transporté à l’hôpital. Le joueur de l’ES Setif était en sang après avoir reçu un éclat de vitre ou une brique lancée depuis l’extérieur du bus qui transportait la délégation algérienne de l’aéroport vers son hôtel.
Anther Yahia, le défenseur de Bochum, a raconté à RMC ces incroyables évènements, digne d’un autre temps. « Ils ont caillasé le bus avec des grosses briques. Des joueurs ont la tête ouverte et en sang. On était allongé dans le bus. Toutes les vitres étaient cassées. Tu en viens à avoir peur pour ta vie. Tant que la vie des joueurs n’est pas assurée, on a peur de jouer le match. La police a laissé faire. On ne peut pas envoyer des pavés de 5 kilos de 50 mètres. Ils ont laissé faire et regardé. C’est une honte. Au match aller, on les a accueillis aves des fleurs », a déploré l’ancien joueur de l’OGC Nice.
Cette agression a provoqué la colère des dirigeants des Fennecs. Ces derniers ont cinq blessés à déplorer. Une plainte sera déposée devant la FIFA pour le comportement des supporters égyptiens, tandis que celui des forces de l’ordre aurait laissé à désirer selon plusieurs joueurs algériens.
