L’Angleterre choisit Guardiola pour briser la malédiction

L’Angleterre choisit Guardiola pour briser la malédiction

Battue par l’Espagne (2-1) en finale de l’Euro 2024, l’Angleterre va changer de sélectionneur. Gareth Southgate a refusé de poursuivre l’aventure avec la Fédération anglaise, qui rêve de nommer le manager de Manchester City Pep Guardiola en 2025.

La malédiction se poursuit pour l’Angleterre. Privés de titre depuis leur Mondial en 1966, les Three Lions viennent de perdre les finales des deux dernières éditions de l’Euro. C’en est trop pour Gareth Southgate qui, malgré la confiance de ses dirigeants, a préféré claquer la porte. La Fédération anglaise a en effet annoncé son départ mardi. Reste à savoir qui prendra sa succession. Dans l’idéal, l’instance britannique aimerait installer un nouveau sélectionneur rapidement. Mais d’après The Independent, les décideurs du football anglais rêvent de nommer Pep Guardiola à la fin de son contrat à Manchester City en 2025.

Cette hypothèse, qui impliquerait le choix d’un intérimaire jusqu’à l’année prochaine, n’est pas la priorité de la Fédération. Mais l’idée de confier la sélection à un coach aussi renommé amène forcément à une réflexion. Les Anglais souhaitent nommer un technicien qui comprend la culture des Three Lions. Un critère qui correspond au profil de Pep Guardiola, coach des Citizens depuis 2016, et qui a côtoyé plusieurs internationaux anglais. D’ailleurs, la Fédération a déjà envisagé cette piste par le passé, sans vraiment y croire. Cette fois, il existe le sentiment que le Catalan pourrait quitter Manchester City à la fin de son bail.

Guardiola réfléchit à son avenir

« La réalité c’est que je suis plus proche de partir que de rester, confiait le manager mancunien à Sky Sports en mai dernier. Ça fait huit ans (que je suis là). L'impression d'avoir tout fait ? J’avais déjà cette sensation la saison dernière. (…) Lorsque nous avons gagné (la Ligue des Champions) à Istanbul, j’ai dit : "c’est fini. Qu’est-ce que je fais encore là ? C’est fini, il ne reste plus rien à faire. Mais j’ai un contrat, je suis ici et j’apprécie. Parfois je suis un peu fatigué, mais parfois j’aime. » En cas d’intérim, voire plus encore, le sélectionneur des Espoirs anglais Lee Carsley pourrait prendre du galon.