Les autorités algériennes sont toujours sous le choc de l'élimination des Fennecs pour le Mondial 2022 au Qatar. Même s'ils n'ont pas gain de cause, ils veulent pouvoir éviter un nouveau scandale arbitral en Afrique.
Le 29 mars dernier, après un match totalement fou, le Cameroun éliminait l’Algérie dans la course à un ticket pour la Coupe du Monde de football qui se joue en fin d’année au Qatar. Obtenue sur un but à l’ultime seconde sur un but indiscutable de Toko-Ekambo, cette qualification camerounaise a immédiatement déclenché une énorme polémique. Les Algériens ont aussitôt pointé du doigt Bakary Gassama, arbitre de la rencontre, lequel aurait pris des décisions systématiquement contre la formation de Djamel Belmadi. La colère était colossale, et la Fédération algérienne de foot (FAF) a aussitôt introduit un record auprès de la FIFA, estimant que l’arbitre avait perdu les pédales et que c’est l’Algérie qui avait payé l’addition. Mais si les Fennecs pensaient pouvoir obtenir que le match retour contre les Lions Indomptables soit rejoué, ils se sont trompés. Ce samedi, dans un long communiqué, la FAF a justifié son action devant la FIFA et prévient que même si elle n’a pas eu gain de cause, elle veut tout faire afin d’éviter que ce scénario se reproduise.
L'Algérie toujours sous le choc de manquer le Mondial au Qatar
🚨 Officiel : le match Algérie - Cameroun ne sera pas rejoué !
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) May 7, 2022
🇩🇿 Les Fennecs ne participeront donc pas à la Coupe du Monde au Qatar ! https://t.co/WzMhJCFbDI
Une position que la Fédération algérienne a précisé que si elle contestait l’arbitrage, elle l’avait fait dans un cadre légal et ne pouvait endosser à elle seule tout ce qui a été dit depuis concernant ce match et Bakary Gassama. « La Fédération algérienne de football s’est faite un devoir et un principe de saisir la FIFA, pour mettre toute la lumière sur ce qu’elle considère comme un arbitrage suspect de la part de l’arbitre de ce match et de son impact sur son issue. L’instance fédérale est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation. Au-delà des faits de jeu, des erreurs qui peuvent survenir et être commises par les arbitres et les joueurs, susceptibles d’influencer le cours et/ou le résultat d’un match, la Fédération algérienne de football n’a, dans sa démarche réglementaire et bienveillante, évoqué ni l’adversaire ni toute autre partie, hormis le volet arbitrage. En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduit, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation. Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces. Toutes ces parties qui se sont exprimées sur ce dossier endossent l’entière responsabilité de leurs déclarations, publications et élucubrations. Cependant, la Fédération algérienne de football rend un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bien-fondé de ce dossier de réclamation qui, quelle qu’en soit l’issue, a mérité d’être introduit de manière officielle pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental », indique la FAF.