Nouveau sélectionneur de l'Algérie, Vladimir Petkovic a été présenté officiellement à la presse locale. Le Suisse, à la tête de la Nati pendant 7 ans, a déjà été prévenu de la pression algérienne. Pas de quoi mettre à mal sa sérénité.
Le début d'une association atypique, que d'aucuns espèrent vite fructueuse. Ancien sélectionneur de la Suisse et ex-entraîneur de Bordeaux, Vladimir Petkovic a été nommé sélectionneur de l'Algérie. Le natif de Sarajevo en Bosnie succède à Djamel Belmadi et aura pour mission de relancer les Fennecs. Il doit réussir la prochaine CAN, au Maroc en 2025, et surtout qualifier l'Algérie pour le Mondial 2026 en Amérique du Nord. Une tâche abordable sur le papier et surtout simple à comprendre. Néanmoins, le poste de sélectionneur algérien n'est pas aussi reposant que d'autres postes dans le monde du foot.
Après la Lazio, l'Algérie n'effraie pas Petkovic
L'ancien sélectionneur de la Nati a pu s'en rendre compte ces dernières heures. Il a reçu un avertissement explicite de la part de la presse algérienne. Cette dernière est réputée difficile, ce que n'a pas manqué de souligner un journaliste lors de la présentation du nouveau sélectionneur. « Bonjour coach, bienvenue en Algérie et bonne chance avec notre équipe nationale. Vous savez qu’il y a un engouement, une grande pression, autour de notre équipe nationale. Est-ce que cela ne vous fait pas peur ? C’est vrai vous avez entraîné la Suisse pendant 7 ans mais les Suisses ils sont gentils par rapport à nous », a lâché le journaliste algérien.
Écoutez cette question…🥶pic.twitter.com/rMUyXURM03
— Algérie Football Média 🇩🇿 (@DZFOOTBALLDZ) March 5, 2024
Ce commentaire a fait sourire Vladimir Petkovic. Gardant son calme habituel, il a mis en avant son CV et notamment son expérience à la Lazio pour rassurer son interlocuteur. « J’ai l’habitude de travailler sous pression, et dans le monde du football c’est tout à fait normal d’avoir de la pression. Dans le football, travailler sans pression n’est pas intéressant, surtout quand on vise de grands objectifs. Quand j’ai consulté des gens pour savoir ce qui m’attendait ici, j’ai tout de suite compris que j’aurais les mêmes conditions que j’avais à Rome quand j’étais à la Lazio », a t-il confié. Il essayera de suivre l'exemple d'un autre natif de Bosnie, Vahid Halilhodzic, qui avait su gérer au mieux la pression algérienne pour emmener les Fennecs en huitième de finale de la coupe du monde 2014.