Dénoncé officiellement ce mercredi par l’agence brésilienne anti-dopage pour avoir enfreint le code brésilien de la justice et du sport, Juninho sera fixé sur son sort ce vendredi. Le milieu de terrain, coupable d’avoir regagné les vestiaires avant de se soustraire au contrôle anti-dopage, risque une suspension de deux ans et verra son cas être examiné ce vendredi par la Cour supérieure de justice sportive. Selon le procureur de cette Cour, tous les joueurs dans ce cas (il y a notamment Juan et Ricardo Berna) pourraient échapper à une sanction lourde étant donné le protocole jugé très rigoureux au Brésil, mais qui ne peut toutefois pas être ignoré.
« Ils ont en effet violé une règle avant de se soustraire à l’examen comme prévu. Ce sera aux commissaires de juger mais je ne crois pas à une suspension de deux ans. Pour nous, cette règle, c’est du jamais vu. Il se passe beaucoup de choses à la fin d’un match, mais c’est au joueur et au club de veiller à ce que tout soit respecté selon le protocole mis en place. Toutefois, on sait aussi que la FIFA ne laissera passer aucune complaisance sur les infractions aux lois anti-dopage », a expliqué Paul Schmitt, qui pense qu’une suspension de six matchs sera donné aux joueurs incriminés, même s’il n’exclut pas une sanction exemplaire histoire de faire passer le message sur ce nouveau règlement. Juninho, Berna et Juan sont officiellement accusés d’avoir refusé de se soumettre dans les règles à un prélèvement d’échantillon après notification et d’avoir falsifié ou tenté de falsifier d’une composante d’un contrôle anti-doapge.