Championnes du monde en titre, les Américaines ont du se contenter de la médaille de bronze cette année aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Déjà malmenés en phase de poule, les USA ont été battues par le Canada en demi-finales, créant une petite surprise dans le monde du football féminin. Epinglé par les joueuses lorsque ces dernières ont été sacrées championnes du monde en France alors qu’il président de la République, Donald Trump attendait donc ses compatriotes au tournant. Dans ce bras de fer à distance, l’ancien premier homme des Etats-Unis a trouvé logique que les Américaines ne remportent pas la médaille d’or, même si aucun critère sportif n’a été retenu. C’est en raison de l’opinion de quelques joueuses, et notamment la capitaine Megan Rapinoe, militante féministe et engagée politiquement à gauche, que la Team USA a perdu aux JO bien évidemment.
« Si notre équipe de foot, menée par un groupe radical de folles de gauche, n'était pas woke (ndlr : à forte conscience politique), elles auraient gagné la médaille d'or au lieu du bronze. La femme aux cheveux violets a très mal joué et passe trop de temps à penser à la politique de gauche radicale et à ne pas faire son boulot », a balancé Donald Trump qui n’est pas à un raccourci près. Selon lui, quelques « patriotes » se trouvaient quand même dans cette équipe de « soccer ». De là à dire que ce sont celles qui ont réussi leurs passes ou marqué les buts, l’ancien président n’a pas osé. Un duel au sommet qui vise donc Megan Rapinoe, connue pour ses prises de position radicale, et qui s’était mise d’accord avec ses coéquipières pour ne pas aller à la Maison Blanche après leur titre de championne du monde en 2019. Cheveux violets contre cheveux orange, le match est lancé.