En préparation avant la Coupe du monde 2018, l’Argentine devait affronter l’Israël samedi à Jérusalem.
A l’origine, ce match amical a été organisé à la demande de l’Israël qui, pour l’année de son 70e anniversaire, a voulu s’offrir une rencontre de prestige contre le finaliste du Mondial 2014. C’est pourquoi l’organisateur de la partie, la société Comtec, était prêt à verser 3 millions de dollars à la Fédération argentine. Autant dire que ce match programmé dépassait déjà le cadre du football.
Et cela s’est aggravé lorsque la Palestine a accusé l’Israël d’organiser cette rencontre pour des raisons politiques. A cause du contexte entre les deux pays, des Palestiniens se sont même rendus à l’entraînement des Argentins cette semaine pour les menacer à l’aide d’un maillot de l’Albiceleste couvert de peinture rouge sang. De quoi effrayer les coéquipiers de Lionel Messi qui ont évidemment demandé l’annulation du match. Si la Palestine jubile, Pierre Ménès, lui, déprime...
Ménès s’inquiète avant la Russie
« L’idée n’est pas de prendre position dans un conflit qui dure depuis des décennies. Mais quand la politique gagne contre le sport, il y a toujours de quoi s’inquiéter, surtout à quelques jours de la Coupe du monde en Russie qui laisse pas mal de zones d’ombre, a regretté le chroniqueur de CNEWS Matin. (...) Toute cette histoire est navrante et scandaleuse. Menacer Lionel Messi et ses coéquipiers pour un match de foot n’a pas de sens. On ne devrait jamais laisser la politique la plus sordide s’approcher d’un jeu de ballon. Dans cette affaire, il n’y a que le foot qui a perdu. » Sur le plan sportif, cela pénalise forcément les Argentins avant le début du Mondial.