Comme pressenti ces derniers mois, Amine Gouiri a tourné le dos à l’équipe de France. L’attaquant du Stade Rennais a choisi de représenter l’Algérie. Plus que sa décision, c’est le temps pris pour trancher qui agace.
Amine Gouiri a mis fin au faux suspense mardi. Dans un post sur le réseau social X, l’attaquant du Stade Rennais a confirmé son choix de représenter l’Algérie. Sa décision ne fait pas l’unanimité dans la mesure où l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais a porté le maillot de l’équipe de France dans les catégories de jeunes. Ce n’est pourtant pas la cause de l’agacement de Daniel Riolo. Le journaliste de RMC, lui, dénonce plutôt le manque de transparence d’Amine Gouiri pendant sa longue réflexion.
Avec fierté, je vous annonce ma décision de rejoindre la sélection algérienne 🇩🇿
— Amine Gouiri (@aminegouiri) September 26, 2023
Je défendrai corps et âme le maillot des Fennecs pour porter haut les couleurs de notre pays et contribuer à écrire les prochaines pages de sa riche histoire. (1/1) pic.twitter.com/yIKLWWx7I5
« Le vrai souci dans cette histoire, c’est pourquoi il a attendu si longtemps alors qu’il disait à ses proches depuis six mois que c’était décidé, a critiqué le chroniqueur de l’After. Ces tergiversations, ça m’agace profondément. J’ai toujours dit : "les mecs, faites ce que vous voulez, il faut allez là où votre coeur a envie d’aller. Mais dites les choses clairement." Les mecs qui tergiversent, je ne supporte pas. Et je pense qu’en Algérie, les tergiversations autour du choix de la sélection nationale, c’est insupportable. »
La théorie de Riolo
« T’as besoin de réfléchir 1 000 ans pour savoir si ton coeur bat pour ce pays ou ce pays ? Ou si dans ton imaginaire c’est cette sélection qui te plait ou celle-là ? Réfléchir pendant des mois, ne me fais pas croire que tu es en train de réfléchir, dis-moi plutôt que tes agents pèsent le pour et le contre, que t’as demandé pour les contrats, que t’as demandé ceci, cela, si je jouerais, si j’ai une chance d’être titulaire. Ça, ça me gave vraiment », a insisté Daniel Riolo, qui cible plus généralement les binationaux qui tardent à trancher.