Plus de 60 000 spectateurs pour un match de Major League Soccer ! C’était lors de la première journée qui opposait Orlando, l’équipe de Kaka, au New York City FC de David Villa le 8 mars dernier (1-1). Preuve que le championnat américain est en plein essor, pour le plus grand bonheur d’Alfonso Mondelo, le directeur sportif également en charge du développement de la MLS.
« Pour beaucoup, la Major League Soccer est toujours un championnat exotique, mais ce n'est pas du tout le cas. Nous ne cherchons pas à ce que notre championnat soit médiatique mais sérieux et surtout compétitif. Le football n'est plus un sport minoritaire aux Etats-Unis. (...) Notre objectif, c'est que la MLS devienne l'un des meilleurs championnats au niveau mondial d'ici 2022 », a annoncé le dirigeant, qui souhaite continuer à attirer de grands joueurs.
« Nous voulons nous améliorer sur le terrain, même si le chemin est encore long. Le fait d'avoir amené des joueurs comme Beckham, Henry auparavant, et maintenant Villa, Kaka ou Giovinco nous a beaucoup aidés. Cela nous a fait franchir un cap sur le plan qualitatif, s’est-il réjoui en répondant à El Confidencial. (…) Nous n'avons plus cette image de « cimetière d'éléphants » parce que nous avons l'ambition d'avoir de bons joueurs qui peuvent être médiatiques. Nous voulons que notre championnat soit comme la Ligue des champions qui est ce qui se fait de mieux. Ce pays est ouvert à tout, alors pourquoi ne pas recruter un jour Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi ? Ou d'autres joueurs au sommet comme eux ? C'est l'idée que les présidents de clubs de MLS ont en tête. » Et pourtant, Alfonso Mondelo sait que la MLS, en plus du retard en termes de niveau de jeu, ne peut pas encore rivaliser avec les salaires proposés en Europe.