Sepp Blatter va quitter la FIFA et la justice va suivre son cours. Le football mondial peut désormais espérer faire le ménage dans ses instances.
L’énorme ouragan qui a secoué la FIFA depuis une semaine semblait jusqu’à présent avoir épargné Sepp Blatter, qui en avait même profité pour se faire réélire à la tête de la présidence de l’organisme mondial du football. Mais mardi, en conférence de presse, le dirigeant suisse a annoncé qu’il démissionnait de son poste. Des nouvelles élections auront donc lieu prochainement, et Blatter ne devrait pas y être candidat. Le patron de la FIFA venait d’être réélu pour un cinquième mandat ce vendredi, et était en poste depuis 1998. Lors de son intervention, Sepp Blatter a fait savoir que la FIFA devait rapidement procéder à de nouvelles élections pour désigner un nouveau patron.
Des élections rapides ?
« Je me suis représenté car j'estimais que c'était la meilleure option pour l'organisation. Cette élection est terminée mais les défis auxquels doit faire face la FIFA sont encore nombreux. [...] Bien que j'ai un mandat de membre de la FIFA, je ne ressens pas le soutien de la planète football dans sa totalité - les fans, les joueurs, les clubs, les gens qui vivent, respirent et aiment le football autant que nous l'aimons à la FIFA », a expliqué celui qui était entré à la FIFA en 1975.
Rattrapé par la justice américaine et suisse ?
Et selon le New-York Times, si Sepp Blatter a démissionné de manière si rapide, c'est que la justice américaine serait désormais sur ses talons, tout comme celle de Suisse. Le futur ancien patron de la FIFA pourrait avoir à s'expliquer sur l'attributions du Mondial 1998 et 2010 dans le dossier américain, et 2018 et 2022 pour l'aspect suisse. Même s'il quitte la FIFA on pourrait bien parler encore longtemps de Blatter.