Parmi les nombreux débats qui ont entouré la désignation du Qatar comme pays hôte de la Coupe du monde 2022, celui sur la présence ou non de l’alcool a souvent trôné en bonne place.
Ce n’est certes pas aussi capital que la manière dont les stades sont construits pour une utilisation future incertaine après 2022, mais cela représente un point crucial pour ceux qui veulent faire de cette Coupe du monde une fête populaire. Récemment, le Qatar a fait savoir que la loi interdisant la consommation d’alcool dans les rues ou les lieux publics serait respectée. De quoi compliquer la vie des fans qui n’envisagent que le football à travers son combo avec la bière ? Pas vraiment en réalité car une tolérance particulière sera de mise pendant l’épreuve. Alors qu’il est quasiment impossible d’acheter de l’alcool dans le pays en dehors de quelques magasins spécialisés qui surveillent cela de près, le comité d’organisation a laissé entendre que la loi serait assouplie pendant le Mondial.
« Tout le monde sait que l’alcool ne fait pas partie de notre culture. Mais nous sommes un pays accueillant et ouvert. On n’y trouve pas autant d’alcool qu’ailleurs mais les fans qui le voudront pourront boire », a ainsi assuré au Journal du Dimanche Nasser Al Khater, secrétaire général adjoint du comité d’organisation de la Coupe du monde. Des bouteilles masquées par un sac, des endroits réservés aux consommateurs, des contrôles limités à l’achat, le Qatar a prévu quelques arrangements, mais a déjà prévenu qu’il se montrerait sans pitié à l’égard des supporters alcoolisés et violents, et des éventuels conducteurs en état d’ébriété. A ce niveau-là, l’organisation du Mondial en Russie, de ce que l’on sait, demeure exemplaire.