A un an de la Coupe du monde, l’Afrique du Sud se serait bien passée d’une telle publicité. Chef de la délégation brésilienne, Antonio Carlos Nunes de Lima a dressé un portrait très inquiétant de l’atmosphère qu’il a découvert en Afrique du Sud pendant la Coupe des confédérations. « Sachant que cette épreuve est un test, je n’accorderais pas la Coupe du monde à l’Afrique du Sud sur cette base. Après six heures du soir, plus personne n’est dans la rue, on ne peut même pas trouver un endroit pour célébrer la victoire de son équipe. Le manque de sécurité m’inquiète vraiment et je me demande même si je vais demander à ma famille de m’accompagner l’année prochaine pour la Coupe du monde », a lancé le chef de la délégation brésilienne.
Devant l’ampleur de ces propos repris dans la presse locale, la fédération brésilienne a immédiatement publié sur son site un démenti affirmant que l’opinion de M. de Lima était tout à fait personnelle et qu’elle n’était pas partagée par l’ensemble de la délégation brésilienne, encadrements et joueurs compris.