L'équipe de France avait la possibilité de finir à la première place du classement FIFA en 2023, mais l'Argentine a encore une fois contrarié les Bleus.
Après le nul concédé par l’équipe de France en Grèce (2-2) mardi soir, les Bleus devaient compter sur un nul ou une défaite de l’Argentine quelques heures plus tard dans un match sous haute tension au Brésil. Dans un climat délétère, le match ayant été retardé de 25 minutes en raison notamment de l’intervention violente de policiers brésiliens dans les tribunes du Maracana afin de s’attaquer à des supporters argentins, Lionel Messi et les champions du Monde se sont finalement imposés (0-1).
Un but d’Otamendi à la 63e minute a permis à l’Argentine de renforcer son leadership dans la course au Mondial 2026, et surtout de s’assurer de finir l’année 2023 à la première place du classement mondial de la FIFA juste devant la France. Et cela un an après avoir battu notre équipe nationale en finale du Mondial au Qatar. Outre la joie de cette première place, l’Albiceleste se réjouit également de pousser la Seleçao dans la crise, les joueurs brésiliens étant à bout de nerfs, à l'image de Rodrygo venant insulter Lionel Messi.
Les supporters de l’Argentine massacrés par des agents de la police brésilienne au Maracanã. Scène incroyable et terrifiante. #WorldCupQualifiers
— Tanou Diallo (@TanouDiallo18) November 22, 2023
pic.twitter.com/uKcT8LEALq
Car c’est peu dire que cette défaite à domicile dans un match qualificatif pour la Coupe du Monde, la première de l’histoire du Brésil, laisse la sélection de Fernando Diniz en état de choc. Si la France peut regretter de n’être « que » deuxième au classement FIFA, le Brésil se retrouve à la sixième place de la poule de qualification pour le Mondial 2026, la dernière qualificative et surtout vient d’enregistrer sa troisième défaite de rang. La crise est donc énorme, même si du côté de l’Argentine la sortie de Lionel Scaloni après la rencontre fait par ailleurs énormément de buzz.
Le sélectionneur des champions du monde en titre a clairement laissé entendre qu’il pourrait renoncer à ses fonctions. « Je dois réfléchir à beaucoup de choses en ce moment. Ces joueurs nous ont beaucoup apporté. Je dois beaucoup penser à ce que je veux faire. Ce n'est pas un au revoir ou quoi que ce soit d'autre, mais la barre est très haute et c'est très difficile de continuer. Il est temps de réfléchir, je le dirai au président et je le dirai aux joueurs. Cette équipe nationale a besoin d'un entraîneur qui a toute l'énergie possible et qui va bien », a indiqué celui dont le contrat a pourtant été prolongé jusqu’en 2026, comme Didier Deschamps. En attendant, la France finira deuxième équipe mondiale en 2023, et encore une fois c’est l’Argentine qui contrarie les Bleus à la toute dernière seconde.