Dans l’émission « Ma part d’ombre » orchestrée par Olivier Dacourt, Franck Ribéry est revenu sur la grande déception de sa carrière.
Entre son éclosion à l'Olympique de Marseille en 2005 et son élévation jusqu'au très haut niveau européen au Bayern Munich à partir de 2007, Franck Ribéry a vécu une très grande carrière. L'attaquant français a tout connu. La galère au début, et la gloire pour finir. Sur la pente descendante depuis plusieurs saisons, alors qu'il fêtera ses 35 ans en avril prochain, Ribéry a sans aucun doute atteint son apogée en 2013. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Supercoupe de l'UEFA, de la Coupe du Monde des clubs, ainsi que de la Bundesliga et de la Coupe d'Allemagne, l'ailier pensait aussi remporter le titre individuel suprême, le Ballon d'Or. Sauf que malgré sa grande saison 2013, Ribéry avait été devancé par Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Un véritable échec qu'il a encore du mal à digérer...
« Pour moi, c'est comme si c'était un vol. C'est une injustice. Le mal-aimé Ribéry ? J'ai eu le soutien de certains français, mais je n'ai pas eu tout mon pays derrière moi tout simplement. J'ai vu de mes propres yeux des Français, des entraîneurs, qui m'ont dit : "Le Ballon d'Or, c'est Cristiano Ronaldo". Tu penses que le Portugal voulait que ce soit Messi ou Ribéry ? Impossible. Tu penses que l'Argentine voulait que ce soit Ronaldo ou Ribéry qui gagne le Ballon d'Or ? C'est impossible... La France ne voulait pas que tu sois Ballon d'Or ? Beaucoup de personnes oui, mais pas tout le monde. On n'est jamais prophète en son pays, et encore plus chez nous... », a lancé, sur Canal+, Ribéry, qui pense donc avoir vécu cet affront à cause de la France, où son image a beaucoup souffert des évènements surréalistes de Knysna en 2010.
🗨️ @FranckRibery sur le Ballon d'Or 2013 : "Pour moi c'est comme si c'était un vol (...) J'ai eu le soutien de certains français, mais je n'ai pas eu tout mon pays derrière moi tout simplement" #MaPartDOmbre pic.twitter.com/h1v5AG83fV
— Canal Football Club (@CanalFootClub) 7 janvier 2018